Aucun regret, j'ai commencé à le dévorer. Il résume d'abord, et puis développe largement mes pensées depuis quelques années : je suis largement plus heureuse quand j'ai moins de biens et possessions. Evidemment, le livre ne parle uniquement du "matériel" et élargit la théorie à bien d'autres aspects de notre vie. Cependant, c'est ce premier point que je souhaite aborder dans un premier temps.

Avant je ne faisais pas attention. Je ne dis pas que j'étais très dépensière car je ne l'étais déjà pas beaucoup par rapport à la moyenne (moyenne des salariés autour de moi et moyenne des filles surtout, hihi) mais je dis que je n'avais pas le même esprit, je ne pensais même pas à tout ça, je n'avais pas de recul sur ma façon de consommer : j'achetais, utilisais, stockais etc. Pour ma part, quand je suis partie vivre en Angleterre, j'ai déjà beaucoup sélectionné ce dont j'avais besoin pour vivre. Je me suis rendue compte que je me sentais beaucoup plus libre et heureuse avec peu d'effets personnels.

Ces impressions ont été confirmées depuis mon retour en France en août dernier. Je suis revenue avec deux valises, ne pouvant réemporter le reste parce que je voyageais en avion.
Donc, je  n'avais pourtant qu'un petit volume d'affaires. Et  pourtant, au fur et à mesure, j'ai encore ressenti le besoin de me débarrasser de certaines choses. Plus je me débarrasse, plus je me sens bien : je ne garde que l'essentiel et me sens beaucoup mieux ainsi. Je privilégie la qualité à défaut de privilégier la quantité : en effet, quand on a peu, on peut davantage se permettre la qualité pour son Essentiel.
A l'heure actuelle, j'ai l'équivalent d'une valise d'effets personnels (sans compter une veste et un manteau que je ne mets jamais dans la valise) et je ne m'en sens que mieux. Par ailleurs, c'est plus facile à gérer quand je change de nid.
L'une des méthodes du Zen fonctionne sur moi et je ne souhaite pas en rester là... notamment à voir lorsque j'aurai mon propre nid.
A suivre...